130 livres

130 livres

Littérature, boxe anglaise et parfois les deux à la fois

Antoine Faure

Des chroniques de livres nouveaux ou anciens, essentiellement en littérature française ou américaine, et des émissions sur l'actualité et l'Histoire de la boxe anglaise. NB : les sujets sur la boxe sont regroupés en Saison 1, les sujets "Divers" en Saison 2. Textes disponibles sur www.130livres.com

En cours de lecture

Creed II, Steven Caple Jr

Après la lecture de Houellebecq, un bon vieux shoot de premier degré absolu peut faire un bien fou, même si le film en question n’est qu’à moitié réussi. L’absence de Ryan Coogler à la réalisation ôte à la suite de l’excellent Creed une bonne part de sa force, malgré quelques clins d’oeil, et le scénario, sorte de fusion entre les Rocky 3 et 4, manque de vraies surprises...

En cours de lecture

Sérotonine, Michel Houellebecq

Quoi de plus cohérent, au fond, que la lecture des 347 pages du dernier opus de l’antimoderne préféré des français, plaidoyer sans concessions pour la sauvegarde de la ruralité et des traditions nationales, s’apparente à la dégustation intégrale, rassurante et roborative, satisfaisante quoiqu’assez prévisible, écœurante à l’occasion mais parfois jouissive, du contenu d’un de ces copieux filets garnis que l’on gagnait dans les foires d’antan ?

En cours de lecture

Paradis noirs, Pierre Jourde

J’aurais pu commencer bien plus tôt à lire Pierre Jourde, auteur reconnu mais demeuré en marge des spotlights parisiens, partageant avec son ami et ex-éditeur Eric Naulleau un regard acéré sur la littérature contemporaine, blogueur émérite, styliste reconnu, et amateur de boxe, de bouquins à estomac et d’une certaine idée de la République. Il y a cependant des livres et des auteurs qui se méritent, parce qu’ils exigent du lecteur un peu de kilométrage. C’est le cas de Paradis Noirs, publié en 2009.

En cours de lecture

Au 10 rue Nicolas Appert

Au 10 rue Nicolas Appert se dresse l’immeuble le plus hideux d’une voie fort laide, à l’exception du jumeau également disgracieux qui lui fait face. Sur une centaine de mètres hétéroclites, dont un rare tronçon piétonnier, se jouxtent du béton-bois contemporain, des rappels de la reconstruction havraise, du grand standing défraîchi façon 70s, et la tranche d’un bâtiment couverte d’une fresque vaguement surréaliste en hommage à des auteurs de théâtre fameux, de Sophocle à Michel Rio.