Il est des auteurs dont on est à ce point convaincu qu’on les lira un jour qu’ils se rappellent à vous, quelques 25 à 30 ans de belle certitude plus tard, sans que vous en ayez encore attaqué la moindre ligne. Ainsi, Alexandre Vialatte.

Avoir été fan de Desproges de son vivant me rend snob comme un pou : il faut reconnaître que mon premier deuil de célébrité avait de la gueule. Partant, comme il reconnut Vialatte parmi ses principaux inspirateurs, je me suis très tôt promis de lire celui-ci, pour n’en rien faire jusqu’à Noël 2018. C’est donc une gratitude douce-amère qui s’empara de moi au moment de remercier ma cousine de m’avoir offert Promenons-nous dans Vialatte. Plus moyen de me défiler, qu’importe si la déception s’avérait à la hauteur de l’attente...