Pour peu que l’on eût pu leur tendre un micro, gageons que seuls un nombre restreint de défunts auraient exprimé une franche satisfaction quant à la façon dont ils tirèrent leur révérence. Je peine, de mon côté, à croire aux fins rendues paisibles par l’atteinte d’un âge avancé et la certitude du destin accompli – au mieux, cette paix supposée traduit une résignation raisonnable, qu’on ripoline parfois en sagesse, conjuguée à la louable volonté de ménager ceux qui restent. Plus je réfléchis à la question, moins je me souhaite la fin de qui que ce soit. Même pas celle de Terry Jones. Surtout pas celle de Terry Jones, pourtant humoriste, scénariste, réalisateur, acteur, écrivain pour enfants, poète, historien, éditorialiste, amoureux et père comblé, parti mardi dernier à 77 ans.