Lire un livre tout entier en un après-midi apaise le chroniqueur qui se croit surmené.

Dès la deuxième page, Beigbeder s’assume ici en phraseur indécrottable.

Rien de plus retors qu’un critique littéraire, il anticipe chaque coup de raquette de ses homologues.

Que l’auteur ait intitulé sa première partie « Phrases » eût certes pu nous mettre sur la voie encore plus tôt ; que lesdites « Unités grammaticales composées d’éléments ordonnés, capables de porter l’énoncé complet d’une proposition », selon le Larousse, composent un propos discontinu et soient espacées d’un double interligne accentue l’effet produit.