Quoi de plus cohérent, au fond, que la lecture des 347 pages du dernier opus de l’antimoderne préféré des français, plaidoyer sans concessions pour la sauvegarde de la ruralité et des traditions nationales, s’apparente à la dégustation intégrale, rassurante et roborative, satisfaisante quoiqu’assez prévisible, écœurante à l’occasion mais parfois jouissive, du contenu d’un de ces copieux filets garnis que l’on gagnait dans les foires d’antan ?