Cinq ans après une rare moisson de médailles olympiques en amateurs, la France est officiellement devenue quantité négligeable sur la scène pugilistique professionnelle. C’était ressenti depuis longtemps, mais le constat aura rarement été plus désespérant qu’en cette année 2021 riche en coups d’arrêts pour les locomotives tricolores. Il ne s’agit pas d’accabler nos champions vaincus par meilleurs qu’eux (Nordine Oubaali, Maiva Hammadouche), nos guerriers vétérans rattrapés par les années (Carlos Takam, Hassan N’Dam) voire nos espoirs s’inclinant d’un cheveu sur terrain adverse (Dylan Charrat, Bilel Jkitou). Tous eurent en commun de devoir aller chercher loin de leurs bases des adversaires et des bourses dignes de leur talent...