Quitte à reprendre du dessert, un sorbet prévient plus sûrement l'écoeurement qu'une nouvelle part de Forêt noire épaisse comme la Bible. Même l'inconditionnel que je suis des empilements dantesques de génoise, Chantilly et cerises au kirsch en conviendra. Après s'être régalé d'un massif roman choral américain, gorgé de personnages et de rebondissements sur plusieurs décennies, lire Antoine Choplin est un ravissement.