En une décennie, et jusqu’à son chef d’oeuvre en deux tomes intitulé Pukhtu, DOA est devenu l’étalon-or d’un sous-genre du roman noir français consacré aux « barbouzes et barbus ». Des livres où l’on assassine, on bombarde, on torture et on exécute à tout-va, sans rien cacher de la hideur de telles exactions. Son nouvel opus Lykaia rompt de manière radicale avec ce sujet. Et c’est le premier bouquin auquel l’auteur se soit senti tenu d’ajouter un avant-propos dissuadant un lectorat trop sensible de tenter l’expérience. Avouez : ça fout les jetons.