Un homme jamais nommé raconte sa vie de « vieil homme » âgé de cinquante-neuf ans : la face crevassée par la maladie, rescapé du naufrage de la Rose de Mahé, dont il est le seul survivant avec Bazire, il se tient désormais loin de tout rivage et vit solitaire, en complète harmonie avec ses – rares – voisins, la flore, et la faune. Exception faite des tortues, qu’il hait. Le mulâtre Bazire, lui, en est nostalgique. Deux fois l’an, ils évoquent leurs souvenirs en buvant du rhum. Dans les traits de son ancien camarade d’équipage aux lèvres inexistantes, le narrateur reconnaît d’ailleurs une tortue. Les deux ont-ils survécu pour se remémorer l’épisode maudit, ou bien pour s’entretuer ?...