Tant de gens lisent ou ont déjà lu Le lambeau, de Philippe Lançon, qu’il ne s’agit plus vraiment d’en faire la promotion, mais plutôt de livrer mes propres impressions à l’issue de cinq cent pages qui ne laissent pas indemne. J’ai moi-même été captivé par les comptes-rendus de lecture de pas mal d’autres personnes, dont la plupart ne cachent pas à quel point elles furent atteintes par la tuerie de Charlie Hebdo.

Défiguré et blessé aux deux bras par les balles des frères Kouachi, Philippe Lançon livre le récit intime, profond et stupéfiant de sincérité de sa reconstruction.