C’est arrivé à l’été 2011 au Pays Basque, dans un village de carte postale non loin de la frontière, où l’on mange fort bien.

J’avise depuis mon transat un type boudiné dans son short de bain qui tâte avec circonspection l’eau de la piscine de l’hôtel. Tout à ma joie, j’annonce à ma femme : « J’ai un François Hollande à 16/20 ». Et, comme bien souvent, elle me rétorque distraitement que mon sosie est lamentable en levant à peine le nez de son bouquin.

On ne saurait évidemment en rester là, et je me rapproche du bassin pour affiner mon jugement. Le bonhomme nage une sorte d’étrange crawl canin, gardant la tête dans l’axe et le nez au-dessus de l’eau. Il finit ses longueurs, remonte et passe à la douche à quelques mètres de moi. Stupéfaction : c’est bien Hollande, le vrai.