Duhaupas ne les prend plus.
Voilà ce qu’on peut retenir de la triste soirée d’hier, dans une Paris La Défense Arena aux allures d’Étoile Noire à l’abandon, distanciation oblige. Le menton, en boxe, tient du talon d’Achille ou du super-pouvoir. On peut se muscler les deltoïdes, on peut s’entraîner à accompagner ce qui vient, mais au bout du compte certains les prennent et d’autres pas. Il les prenait, Duhaupas, et pas qu’un peu. Deontay Wilder lui en mit assez pour coucher cinq ou six de ses victimes ordinaires, sans même obtenir un knockdown. Et la droite de Wilder, c’est le baiser de la mort, un punch de dessin animé dont la terrifiante efficacité ne s’explique pas mieux qu’un menton en tungstène. C’est comme ça, et c’est tout.