C’est la deuxième fois – et dans doute pas la seconde – que j’apprends le décès d’un ami virtuel, que je n’aurai donc jamais croisé dans la vraie vie – « IRL » pour « in real life », comme disent les anglo-saxons. Quiconque s’implique un minimum dans des discussions en ligne sait à quel point une connaissance d’internet peut disparaître d’un claquement de doigts, qu’elle se soit juste lassée, décide qu’elle y passe trop de temps, ou finisse bannie par un modérateur pour toute sorte d’entorse au règlement. Nul faire-part, dans la plupart des cas, même si certains font preuve d’une amusante théâtralité en annonçant leur départ.